André Fontanelle

Informations

Genre : (M)
Orientation : Bisexuel
Âge : 28 ans
Date de naissance (jour et mois) : 15 août
Source de l'avatar : Ellery Queen

Mental

André. C'est un diamant brut d'arrogance et d'audace : le pur produit de la haute société parisienne. Un nom de banquier, qui en a fait frissonner plus d'un. André c'est un "fils de", le fils d'un des noms les plus connus dans le monde très étroit et très sélectif de la finance. De ce père, si ce n'est les yeux, il a hérité d'un caractère autoritaire, ambitieux, imbuvable : incroyablement charismatique en d'autres mots.
André. C'est la maîtrise en toutes circonstances, les bonnes manières, les mots doux-amers, délicats et charmeurs. C'est la séduction de l'autre à tout prix, l'autre qui n'est qu'un trophée pour lui, et en particulier les femmes. C'est l'intelligence, la culture, le sens de la répartie.

En bref, André, c'est un garçon insupportable.

Physique

Fontanelle est grand, très grand. Le mètre quatre-vingts-dix, ou quatre-vingts-onze, peut-être. C'est une peau laiteuse, des longs de cils de femme, un regard infiniment clair à l'approche du gris. Un corps sec, entretenu, pas très musclé cependant. Les jambes sont fines, comme des ciseaux. Ce n'est pas l'homme le plus viril qui soit, il en a conscience. Pourtant, selon lui, ça n'empêche en rien de faire tomber les femmes dans son lit. Elles disent aimer ça, ce côté homme-enfant, qui devient farouche, directif, entreprenant, à la nuit tombée. Et qui pourtant, dès les premières lueurs du jour, réapparaît parfaitement peigné, apprêté, sentant bon l'eau de Cologne et l'après-rasage. André est un bel homme, élégant, coquet, un homme peut-être un peu midinet, mais qui sait en imposer. Par son regard, par ses mots, ses petits gestes, des trois fois rien. Qui suffisent bien. A la fois rassurant par ce côté bien propret, premier de l'école ; à la fois inquiétant quand la lune réapparaît.

Histoire

André a tout bien fait comme il faut dans sa vie. Lycée Henri IV, bac S, HEC puis Sciences Po. Potentiel futur énarque. Il s'était lancé en politique. Il disait, un peu naïvement, qu'il deviendrait président de la République. Ca lui est passé, comme projet, sauf l'ambition. La folie des grandeurs est restée. L'envie de tout dévorer, de piétiner sous ses souliers italiens et vernis ceux qui ne sont rien. Bref, un parcours parfait. Un parcours satisfaisait grandement monsieur le père. Sauf que voilà, à André, ça ne lui suffisait toujours pas. En gros, il s'ennuyait.
Oui. Voilà. C'était ça, ce malaise depuis l'obtention des diplômes. Depuis la perte du statut d'étudiant, depuis qu'il s'était mis à travailler dans le cabinet de son père, depuis qu'il était enfin entré dans la cours des grands : c'était l'ennui.
Alors évidemment, André, encore jeune, encore farouche, insouciant, inconscient, en recevant ce courrier, il n'a pas hésité. Une île paradisiaque. Éloignée de toutes responsabilités. Des folies, encore, à prévoir. Des envies de liberté, d'insolence, de témérité. Peut-être qu'André aurait y réfléchir à deux fois avant de prendre le bateau pour l'île. Tout ce pour quoi il s'était battu jusqu'à aujourd'hui, après tout, allait partir en fumée. Mais la puérilité d'André, surtout face aux exigences du père, a été plus forte que lui. Et le voilà parti.

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