Gwendolyne Broke

Informations

Genre : Féminin
Orientation : Hétéro-romantique / Bisexuelle
Âge : 24 ans
Date de naissance (jour et mois) : 18 / 02
Source de l'avatar : Flower crown cutie princess de Bonnie Bee

Mental

Je ne pense pas être une mauvaise personne. Un peu trop gentille, un peu trop naïve, qui a du mal à dire non et cela joue à mes dépens. Je suis la bonne fille, c'elle qui aime se faire caresser la tête en lui disant qu'elle est gentille, c'elle qui aide les autres et qui leur consacre tout son temps au détriment d'elle-même. La bonne fille qui, quand elle craque, va simplement se rouler en boule sous la couette en attendant que ça passe, mais ça ne passe jamais vraiment. C'elle qui fait des crises d'angoisse et qui se blesse elle-même plutôt que de blesser les autres. Ça ne veut pas dire que je n'ai pas de caractère, je peux être têtue, et même de mauvaise fois quand je veux avoir raison. Gourmande, je pense que ça se voit, pas particulièrement de sucrerie d'ailleurs, j'aime simplement manger. Parfois, c'est compulsif, parfois, c'est obsessif. Et ça ne m'aide pas à avoir confiance en moi. Je ne me dis jamais "Je suis jolie", mais "Je pourrais être jolie si je n'étais pas si grosse". Alors pour oublier que ça me rend triste, je mange encore plus, comme pour oublier la culpabilité qui m'assaille à chaque fois que je mange. Je m'énerve rarement, ça peut-être frustrant pour certaines personnes, mais j'ai tendance à fuir dés que la situation devient tendue. Je ne réponds jamais à un sms de colère et préfère disparaître, sous ma couette, encore. Je suis une lâche, je pense que ma seule qualité, c'est  d'être gentille. Oui. Je suis une gentille fille.

Physique

Je suis grosse. C'est tout ce que je vois lorsque je me vois dans le miroir. Des grosses joues, un double menton, un ventre tombant... De manière objective, j'ai de très long cheveux châtain que j'aime entretenir au quotidien. Je mes parfois une heure à les coiffer et j'aime les orner de pinces, barrettes, chouchou, fleurs et accessoires en tout genre. Mon visage est rond et j'ai de grand yeux noisette et des lèvres fine. Je sais mettre les deux en valeur avec du maquillage qui reste toujours dans les tons rosés/clairs. Ma poitrine n'a rien à envier à ces femmes siliconées que l'on voit à la télévision, mais ce n'est pas vraiment idéal. En plus d'être gênante, elle me provoque des douleurs de dos depuis mon adolescence. Je ne suis pas bien grande, un petit bout de femme qui dépasse tout juste les 1m50 pour ses 90 kilos.

Histoire

Existe-t-il vraiment des gens pour qui la vie est facile ? Je pense que nous souffrons tous à notre échelle et que chaque situation apporte son lot de négativité. Je n'ai pas une vie vraiment complexe dans laquelle tout n'a été que souffrance, mais j'ai mon propre petit lot de mauvaises choses. Pour commencer par le commencement, je suis une enfant non désirée. Si au début ma présence à ressoudée mes parents, avec le temps, cet amour s'est effrité. J'ai donc connu les cris jusque tard dans la nuit, les assiettes brisées, les semaines ou papa partait je ne sais où. Si je ne voulais vraiment pas qu'ils se séparent, je sais maintenant que la situation n'était pas viable. Je l'ai vraiment mal vécu lorsque mon père a définitivement quitté la maison. Sans réellement me le dire, ma mère m'a fait comprendre que c'était de ma faute, je n'avais pas encore dix ans et je pense que c'est l'une des pierres qui à servit à anéantir ma confiance en moi.

Si mon surpoids n'était pas un problème à l'école primaire, il en est devenue rapidement un au collège. C'est plus facile de détruite la confiance en eux que peuvent avoir les autres que de construire la sienne. Je n'ai jamais eu beaucoup d'amis de ce fait, le comportement des autres m'a rendue méfiante et j'avais du mal à m'ouvrir et à faire confiance. Je n'étais pas une mauvaise élève, j'étais pleine de bonne volonté malgré mes difficultés, mais je m'absentais souvent parce que je n'arrivais pas à me lever et me motiver à assumer la journée qui venait. Cela me valait de remontrance de la part de ma mère, mais je ne lui parlais pas des soucis de harcèlement que j'avais. Je l'ai eu fait, une fois, mais elle a simplement remis ça sur le dos de mon surpoids en me disant de faire attention. Je sais que ça part d'une bonne attention et qu'elle s'inquiète simplement pour moi, je sais aussi qu'elle regrette le comportement qu'elle a eu suite au départ de mon père, mais l'un dans l'autre, ça n'aide d'aucune manière.

Au lycée, les choses ne sont pas allez en s'arrangeant, c'est à croire que plus les gens vieillissent, plus ils deviennent mauvais. J'ai eu un premier petit copain, qui m'a jeté lorsque j'ai refusé de coucher avec lui. Apparemment, seul la taille de ma poitrine l'intéressé. Alors j'ai commencé à complexer sur ça aussi. Je me suis beaucoup renseigner sur des opération pour réduire la taille de ma poitrine, ou perdre du poids, mais n'ai jamais osée me lancer dans ce genre de démarche. Peut-être que je n'aurais pas eu à supporter ce genre de conneries si je l'avais fait. J'ai commencée à ressentir beaucoup de colère à cause de cette situation, de la colère envers moi-même qui ne faisait rien pour changer les choses. Alors quand les insultes, moqueries, humiliations devenaient ingérable, je me faisais du mal pour contenir tout ça, pour me punir. Me mordre, frapper dans un mur, un meuble, ou sur moi-même, sur mes cuisses, sur ma tête. Pour essayer de faire sortir ce mal-être que ces gestes violent n'ont fait qu’amplifier.

A la fin du lycée, je n'ai pas souhaité continuer mes études et j'ai enchaîné les petits jobs aussi nuls les uns que les autres. J'ai rencontré pas mal de garçon avec qui je suis sortie pendant de brèves périodes ou avec qui je couchais simplement. J'avais besoin d'amour et de me sentir accepté. Mais j'étais éternellement insatisfaite car aucun d'entre eux ne me donnaient ce que je cherchais vraiment, l'amour propre. Puis il y a eu Connor. Au début, il était simplement un collègue, puis ai devenu un ami. Un ami précieux, qui à toujours été respectueux, qui à toujours été là pour moi et qui m'a aidé à mieux me sentir avec moi-même. Puis, pendant une soirée à la maison, Connor m'a embrassé, simplement embrassé, sans jamais cherché rien de plus. C'est peut-être pour ça que j'ai commencé à l'aimer. Ce fut les trois meilleures années de ma vie. Tout n'était pas toujours rose, nous nous disputions comme tous les couples, mais nous étions soudé. Quand il a perdu son emploi et à commencé à avoir des problème d'argent, je l'ai accueillis chez moi et nous avons commencé à vivre ensemble.

La deuxième année de vie commune était sûrement la plus compliqué. Léger consommateur de drogue, il tombait de plus en plus dans la dépendance parce qu'il ne s'épanouissait pas dans son nouvel emploi. Nous avions faillit rompre à cette période, mais après coup il disait que mon soutiens l'avait sauvé, suite à quoi, il m'a demandé de l'épousé. J'étais fiancée, j'étais heureuse, comblée et j'y ai cru. J'ai cru que, sans rien avoir fait de spécial, j'avais pu le sauver. Mais ce n'était pas de mon fait et je l'ai appris bien plus tard. Cette demande en mariage n'était faite que pour alléger sa conscience du poids de l'adultère. C'est cette fille, si mince, si mignonne, qui lui avait redonné goût à la vie en une nuit. Il me dit que ce n'est arrivé qu'une fois. Il me dit qu'il ne l'a plus contacté pendant des mois. Puis un jour elle est revenue et il n'a pas pu faire taire ses sentiments pour elle. Ils avaient des rendez-vous régulier, des rendez-vous amoureux quand moi j'étais au travail. Puis elle n'a plût pus supporter de le partager, alors il lui a demandé de me quitter et il l'a fait. Mais, il ne pouvait pas partir de suite de l'appartement, il lui fallait du temps pour rebondir et je n'ai pas eu le cœur de le mettre dehors. Et sa nouvelle copine à dû venir le rejoindre ici, parce que ses parents voulaient la mettre à la rue. Quel monstre aurais-je été si j'avais refusé. Mon quotidien n'était que douleur et ils s'en fichaient royalement, me jetant leur amour à la figure. Puis un jour, en prenant mon courrier, j'ai ouvert cette lettre étrange qui m'offrait une issue de secours. Je n'étais pas vraiment décidé à partir, trop couarde pour oser un tel saut dans l'inconnu, mais m'endormir le soir en étant bercé par le bruit de leurs ébats à fini de me convaincre. L'inconnu serait toujours moins pire que ce quotidien.

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