Juan Diego Morico

Informations

Genre : Masculin
Orientation : Pansexuel
Âge : La petite trentaine
Date de naissance (jour et mois) : 18 juin
Source de l'avatar : Frank Castle - Punisher

Mental

"Mon mental, vous en avez de bonnes gamin."

L'homme, après s'être adossé à un mur, pose son regard sur celui qui lui posa la question. Quel âge avait-il? Il l'ignorait, mais qu'importait, pour poser une telle question, à ses yeux, il ne fallait guère être très agé.

"Mais soit, puisqu'il s'agit là de votre... Travail, je répondrais donc aussi franchement que possible."

L'homme porta un cigarillo à ses lèvres, sans l'allumer, et après un instant, se remit à parler.

"Je ne vous dirais pas que je suis de ces saints dont le nom se retient, je suis homme, plus que cela, je fus soldat, mercenaire, guérilleros, appelez cela comme bon vous semblera, cela reviendra, à mon sens, au même. L'on ne survit pas dans le milieu sans avoir une bonne dose de courage, un minimum de jugeote, assez de respect pour la hiérarchie que pour éviter de finir une balle dans le dos et suffisamment de savoir faire que pour gagner la confiance de ceux et celles qui vous accompagnent, qu'ils soient ou non vos subalternes."

A nouveau, l'homme marqua un instant de pause, comme s'il pesait ses mots.

"A ces faits déjà évoqués, l'on peut ajouter la loyauté envers, sinon sa patrie, au moins ses employeurs et ses camarades, la fidélité, qu'elle fut d'amitié ou d'amour. Je pense que vous aurez dors et déjà un bon aperçu. Il est nombre d'autres points, mais ce sont là ceux qui me viennent le plus vite à la tête. A contrario, j'ai une 'légère' tendance à ruer dans les brancards quand les choses ne se passent pas comme prévu. Le pourquoi?" L'homme eut un sourire. "Par ce qu'il n'y a rien de plus efficace pour exciter les fourmis que de les asticoter. Il m'arrive de manquer de tact, que voulez-vous, la guerre se faire rarement en dentelle, et je ne puis cacher le fait que j'abhorre les lâches et les traitres. Ceux que je prenais à fuir pour sauver leur misérable cul ou à trahir dans l'espoir de s'en sortir n'ont jamais fait de vieux os avec moi. Vous avez bien compris, la pitié, je l'accorde aux morts, les vivants sont sensés savoir se gérer pour n'en avoir pas besoin."

Physique

"Sérieusement? Vous ne voulez pas aussi que je vous fournisse les outils de mesure aussi?"

L'homme secoua la tête, consterné de ces questions qu'il jugeait on ne peut plus stupides. Un regard suffisait après tout à se faire une bonne idée de ce qu'il se trouvait être, non?

Qu'est-ce à dire? Et bien, vous avez en face de vous un homme d'une trentaine d'année, à la peau dorée par le soleil, cependant, elle n'a rien de celle dont on prend soin, au contraire, le vent et les conditions climatiques ont tanné ce cuir de sorte qu'il résister aux rigueurs climatiques.

Notre homme est d'une taille moyenne, du haut de son mètre quatre-vingt-quatre, quant à sa masse, elle semble avoisiner les quatre-vingt-cinq kilos. Au premier coup d'oeil, il est aisé de réaliser qu'il n'a guère de gras sur la carcasse, et qu'il doit adorer le culturisme.

Sa chevelure tout comme sa barbe et sa pilosité en général sont couleur corbeau, quant à son regard, il est d'un bleu acier, ajoute à ce regard ce coté dur qu'il arbore le plus souvent, et vous aurez clairement de quoi avoir peur s'il venait à hausser le ton.

Il est cependant assez pointilleux sur sa coupe, que ce soit celle de cheveux ou de barbe, mais aussi sur son aspect général. Vous le verrez sans nul doute torse nu ou vêtu d'un simple t-shirt, mais jamais sans un solide pantalon de cuir et les bottes assorties. Il semble avoir une adoration pour un personnage de Frank Castle, tiré d'une série de comics relativement connus, le punisher. Tout comme lui, il aime à arborer sur ses t-shirt, un crâne blanc, dans la même optique, en ce sens qu'en tant que militaire aguerrit, il a pu confirmer que si ce crâne ne le protégeait nullement des balles, ses adversaires avaient malgré tout tendance à viser cette part bien visible, plutôt que d'autres plus sensibles.

Que peut-on dire de plus? Sinon peut être qu'il porte, en de nombreux endroits, des cicatrices, plus ou moins anciennes et marquées, et qu'il est plutôt attirant s'il se donne la peine de sourire et d'avoir un regard bienveillant.

Histoire

"Mon histoire? Décidément gamin, t'aime poser les questions qui fâchent, un sixième sens peut-être? Fait gaffe quand même, ma botte aura tôt fait de trouver le bas de tes reins si tu me pompes un peu trop l'air, compris?"

Dit-il, non sans continuer à mâchouiller l'entame du cigarillo qu'il n'a toujours pas allumé.

"Je ne conterais qu'une partie bien infime de cette histoire gamin, à prendre ou à laisser. Je peux te dire avoir grandit dans une famille tout ce qu'il y a de plus banale, père soldat, mère femme de ménage. Scolarité? Usuelle, je n'étais ni bon ni mauvais, je me démerdais pour n'avoir pas à les faire rougir, voila tout."

Un soupire lui échappa.

"J'ai gagné d'eux certaines valeurs, et la foi en Dieu, même si le temps m'a fait, plus d'une fois, me demander ce qu'il faisait du haut de son nuage à laisser ceux qu'ils avaient créés tourner de la sorte, entre les famines, les guerres, les riches qui pressent les petits pour devenirs très riches et les pauvres qui deviennent très pauvre, bref, la merde usuelle.

Dés que j'ai été en en âge de tenir une arme, père m'a appris à m'en servir, je n'avais pas dix-huit ans quand, pour la première fois, j'ai été trainer mon cul dans le maquis. Je peux te le dire gamin, faut pas croire les conneries qu'on raconte parfois, c'est ni éducatif, ni drôle, ni rien de tout ça. oué, c'est éducatif, vaut mieux apprendre vite, sans quoi, on fait un fort joli cadavre que personne ne cherchera de toute façon, mais à part ça....

Après le maquis, j'ai connu l'armée, l'armée et ses ordres à la con, comment en serait-il autrement avec des putains de gradés qui ne montrent jamais leur putain de nez sur le terrain, pour qui les vies humaines se résument au mieux à des lignes sur un papelard? Entre ces faits et la paie qui permet à peine de survivre, cela aussi, je l'ai plaqué. Tant qu'à risquer ma peau, autant que ça en ait valu le coup. Pendant quatre années, je me suis vendu, j'ai accumulé du pognon, oué, je sais, à quoi bon? Je te dirais, gamin, que dans le métier, il n'y a pas de caisse de retraite, autant prévoir son avenir très tôt, pour ceux qui en ont un.

La suite? Tu la connais, j'ai trouvé une invitation, et je me suis dit: pourquoi pas. Et je suis arrivé ici, un lieu inconnu, dont on sait très peu de choses, mais qui, peut-être, aura le loisir de me plaire."

Il eut un sourire en coin, ironique.

"Au pis des cas, la dernière balle sera pour moi, comme elle l'a toujours été depuis tant d'années maintenant."

Autres informations / Galerie

L'homme semble parfois perdu en ses pensées, bien que nul ne sache pourquoi. Certains vous dirons que c'est par ce qu'il n'a pas assez de neurones que pour gérer un problème, la réalité, quant à elle, est souvent faite d'instants ou le passé s'en revient en mémoire, et où ceux qui ont traversé notre vie s'en viennent à nous manquer, tout simplement.